Le texte se fonde sur deux constats empiriques dans une zone de migration sur les rapports sociaux interethniques élaborés entre autochtones et migrants. Le premier est relatif à une mobilisation des migrants par les autochtones autour des projets d’aménagement local. Le second révèle une mise à l’écart des mêmes migrants par leurs hôtes en ce qui concerne les projets financés par les investisseurs privés qui opèrent dans la localité. Au regard de ces observations, l’étude à travers une analyse qualitative veut connaître les déterminants sociaux qui sous-tendent cette mobilisation sélective des migrants dans la gouvernance locale. D’une manière spécifique, il est question 1) d’élucider les sens et les significations associés à la gouvernance sélective des migrants. 2) d’identifier les enjeux liés à cette mobilisation sélective des migrants dans la gouvernance locale. A Hiré, l’intégration du migrant est fonction de sa capacité à participer au processus du développement local. Mots clés : Autochtones, migrants, gouvernance, intégration, développement local