Cet article analyse l’interaction entre la caractérisation par anthropomorphisme et la métaphore dans Les bruits du silence d’Urbain Amoa, en s’appuyant sur les théories stylistiques de Georges Molinié (1997). L’anthropomorphisme dépasse l’attribution de traits humains à des entités non humaines pour devenir un outil de caractérisation enrichissant la profondeur symbolique et affective du texte. Transformé en métaphore, il crée des effets de sens complexes en transcendant les règles syntaxiques et sémantiques. L’étude examine comment ces procédés, en interaction, ajoutent des valeurs subjectives et affective au texte, tout en offrant une lecture nuancée des messages philosophiques et symboliques véhiculés par Amoa. En combinant analyse syntaxique, sémantique et stylistique, cette approche met en lumière leur rôle dans l’enrichissement de l’interprétation poétique et leur importance dans la création littéraire comme vecteurs de réflexion et d’effets-valeurs. Mots-clés : Stylistique, caractérisation, anthropomorphisme, figure, métaphore