Infundibulum Scientific

Titre de l'article

LA CRÉATIVITÉ EN TRADUCTION DES LITTÉRATURES AFRICAINES : LA QUESTION DU TRANSFERT CULTUREL DU CONTE GABONAIS VERS LE FRANÇAIS

Auteur.e.s

Hans SABA DOUH , Théodorine NTO AMVANE.

Résumé

Le présent article tente d’expliquer les principes de traduction que nous expérimentons dans les œuvres de la littérature africaine d’expression francophone et particulièrement des contes que nous essayons de traduire en français. Le conte traite de la thématique des vestiges anthropologiques de la fondation de mythes qui entretiennent la mémoire collective car souvent source de l’ordre de l’abstrait. Mais concrètement, le conte dévoile ce que tous les peuples ont en commun, le fait de passer à côté d’une opportunité. Le rapport physiologique et social des animaux, autour d’un patriarche qui détient la créativité et le développement morphologique. Sur le plan linguistique et culturel, la clarté de la représentation nous conduit à l’apprentissage du propre, de ce qui nous est essentiel autrement dit de notre identité. Pour la traduction, la langue traduite ne sera jamais identique de ce que l’on attend du français, parce que, comme le souligne A. Berman. (1991, p.141) « la traduction est chargée de révéler l’élément originaire du texte original », elle est de l’ordre de la créativité et ce qui peut ressembler à des écarts de langue répond au double mouvement d’endogénéisation de la traduction et de restitution de la simplicité que l’œuvre originale offre dans ce qu’elle est. Le corpus qui nous interroge est issu d’une langue-culture source l’Obamba de son appellation endogène Lembȃȃma dont la charge culturelle est déterminée par le maintien d’une mémoire collective à l’épreuve des faits. Nous exploitons pour ce faire, un conte oral. Mots clés : Créativité, traduction, littératures Africaines, transfert culturel