Dans le cadre de sa politique de développement, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis l’accent sur un certain nombre d’activités économiques dont l’exploitation des ressources minières dans certaines régions du pays. Le projet d’exploitation minière d’or dans la Sous-préfecture de Diawala en est un exemple typique. Pour son exécution, plusieurs sites archéologiques ont été impactés, avec des répercussions sur l’environnement social et culturel dans la zone. De ce fait, le problème de dommages sur les biens archéologiques dans la zone du projet fonde cette étude. Ainsi cet article vise-t-il à analyser les impacts négatifs du projet d’exploitation minière d’or sur les sites archéologiques dans la zone d’emprise du projet. A cet effet, notre travail s’inscrit dans une approche essentiellement archéologique, en faisant appel à la recherche documentaire, l’enquête orale, la prospection archéologique, l’inventaire et l’évaluation des sites archéologiques impactés dans les localités couvertes par le projet. Au terme de cette étude, quatre sites archéologiques ont été identifiés dans la zone d’emprise du projet, dont 01 site de métallurgie de fer, deux sites d’habitat abandonnés et un cimetière ancien. Les résultats montrent également que les communautés de la zone du projet entretiennent des liens de spiritualité et d’affection avec certains de ces sites, compte tenu de leurs valeurs historique et patrimoniale. Malgré l’attachement des populations à ces sites, plusieurs d’entre eux, ont été détruits. Mots clés : Patrimoine archéologique ; projet minier ; impacts négatifs ; protection, Diawala.