Le paludisme demeure une endémie dangereuse pour la Côte d’Ivoire. Il est considéré comme une cause majeure de mortalité et de morbidité, surtout chez les enfants de moins de cinq ans, et représente actuellement le premier motif de consultations dans les formations sanitaires de premiers recours. Cet article explore l'importance des facteurs sociaux dans le maintien du paludisme dans la ville de Man, en utilisant une approche géographique. À travers une étude approfondie, nous examinons à travers un questionnaire auprès des ménages et des entretiens avec les responsables de la mairie, du conseil régional et de l’institut de l’Hygiène Publique de la ville de Man, comment ces facteurs interagissent pour influencer la prévalence du paludisme dans cet environnement urbain spécifique. Cette recherche vise à fournir des informations cruciales pour les décideurs de santé publique et les praticiens afin de mieux cibler les interventions de lutte contre le paludisme dans les zones urbaines. Les facteurs sociaux qui concourent à la persistance du paludisme dans la ville de Man sont : l’accès à l’eau des ménages, la consultation d’un médecin et l’utilisation des moustiquaires. Mots clés: Man, paludisme, facteur sociaux, approche géographique