Les difficultés de production du cacao suscitent l’adoption de nouvelle culture pérenne telles que l’hévéa et le palmier à huile dans les ménages cacaoculteurs à Grand-Béréby. Ainsi, la pratique de ces nouvelles cultures compromet la sécurité alimentaire des ménages, car les terres destinées à la production vivrière ont cédé au détriment de ces nouvelles cultures. Le présent article vise à mettre en évidence l’impact des nouvelles cultures pérennes sur la sécurité alimentaire des ménages cacaoculteurs dans la sous-préfecture de grand-Béréby. En absence d’une base de données sur les cacaoculteurs, cette étude réalisée en 2024, concerne un échantillonnage déterminé à travers la méthode de choix raisonné. Ainsi, 200 cacaoculteurs ont été enquêté dans 10 localités, dont 20 ménages cacaoculteurs par localités. L’enquête de terrain dans le cadre de cette étude a été menée par questionnaire. Les résultats obtenus révèlent que plus de 40% des ménages cacaoculteurs produisent le palmier à huile. L’occupation au sol est comprise entre moins 3 hectares et plus de 9 hectares. Aussi, 50% cultivent l’hévéa sur une superficie de production allant de moins 3 hectares à plus de 9 hectares. La production de l’hévéa et du palmier à huile est comprise entre moins de 500 kilogrammes et plus d’une tonne. L’hévéa et le palmier à huile influencent la production vivrière à Grand-Béréby. Ainsi, en moyenne 62% des ménages ne vivent que des aliments achetés. L’indisponibilité alimentaire résulte de l’adoption de ces nouvelles cultures dans 100% des ménages d’enquêtes. Il convient de noter que ces cultures ont engendré la saturation foncière. Mots clés : Grand-Béréby, Innovation agricole, Culture pérenne, Sécurité alimentaire, cacaoculture