Depuis longtemps, la satire est devenue plus que les rires en étant un véritable instrument pour parler des maux de la société. Pendant la colonisation, les écrivains ont utilisé la satire pour confronter la violence et l’oppression des impérialistes. Toutefois, rien n’a préparé les africains pour les dirigeants corrompus et les gouvernements draconiens que l’Afrique a eu le malheur d’avoir après son indépendance. Partant, les écrivains n’ont d’autres choix que la satire pour indexer les mauvaises activités de leurs concitoyens. Sony Labou Tansi s’est taillé un créneau en s’attaquant aux maux de la société à l’aide de personnages satiriques dans sa pièce de théâtre qui laissent le lecteur non seulement amusé, mais aussi qui lui permettent de réfléchir à l’état déplorable de la société africaine postcoloniale. Cette œuvre permet un aperçu des échecs des gouvernements africains successifs. La parenthèse de sang utilise des personnages et des mots amusants pour braquer son projecteur littéraire sur les échecs des dictateurs congolais d’après l’indépendance. Cette étude examinera l’utilisation de la satire dans La parenthèse de sang pour critiquer la tyrannie et l’ineptie des gouvernements postindépendance en Afrique. En plus, puisque l’on dit que la littérature est un miroir de la réalité, cet article cherche également à lier le personnage fictif de la pièce de Tansi aux problèmes réels du terrain politique africain.
Desde hace mucho tiempo, la sátira se ha convertido en algo más que risa, sino también en un instrumento para denunciar los males de la sociedad. Durante la colonización, los escritores utilizaron la sátira para enfrentarse a la violencia y la opresión de los imperialistas. Sin embargo, nada preparó a los africanos para los líderes corruptos y los gobiernos draconianos que África tuvo la desgracia de tener después de la independencia; en consecuencia, a los escritores sólo les queda la opción de volver a la pluma para satirizar las malas actividades de su propio hermano, igual que hizo con los invasores coloniales. Sony Labou Tansi se ha hecho un hueco abordando los males de la sociedad con personajes satíricos en su obra que no sólo divierten al lector, sino que también le permiten reflexionar sobre el deplorable estado de la sociedad africana. Su obra pone en primer plano los fracasos de los sucesivos gobiernos africanos. La parenthèse de sang se sirve de personajes y palabras divertidos para hacer brillar su foco literario sobre los fracasos de los dictadores congoleños posteriores a la independencia. Este estudio examina el uso de la sátira en La parenthèse de sang para criticar la tiranía y la ineptitud de los gobiernos africanos posteriores a la independencia. Además, dado que la literatura refleja la realidad, este artículo también trata de vincular el personaje de ficción de la obra de Tansi con los problemas reales del terreno político africano.
For a long time, satire has become more than laughter but also a real instrument to talk about the ills of society. During colonization, writers used satire to confront the violence and oppression of the imperialists. However, nothing prepared Africans for the corrupt leaders and draconian governments that Africa had the misfortune to have after independence; consequently, writers have only the choice to return to the pen of satirizing their own brother’s bad activities just as he did for the colonial invaders. Sony Labou Tansi has carved out a niche for himself by tackling society’s ills with satirical characters in his play that leave the reader not only amused but also allow him/her to reflect on the deplorable state of African society. His play is to foreground the failures of successive African governments. La parenthèse de sang uses amusing characters and words to shine its literary spotlight on the failures of post-independence Congolese dictators. This study examines the use of satire in La parenthèse de sang to criticize the tyranny and ineptitude of post-independence governments in Africa. In addition, since literature mirrors reality, this article also seeks to link the fictional character of Tansi’s play to the real problems of the African political terrain.
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